samedi 30 juin 2012

Cadenas d'amour sur le Pont des Arts

Après les cœurs gravés entourant les initiales des amoureux sur les troncs d'arbres, les bancs publics, les portes d'édifices, les pierres de bâtiments, et après les messages d'amour sur les plages de sable, un autre phénomène, apparu en 2008 dans la capitale, semble prendre de l'ampleur, à tel point que la mairie de Paris a récemment émis l'idée de supprimer ces preuves d'amour exposées aux yeux de tous.
Nooooooooon !!!

Un cadenas pour emprisonner son amour

L'origine du cadenas comme preuve d'amour est ancienne, on la rapporte au temps où la ceinture de chasteté préservait les femmes de l'infidélité pendant que leur mari partait en croisade ! Mais elle a été remise au goût du jour par un écrivain italien, Emilio Boccia, qui, dans un de ses romans, racontait l'histoire d'amour de deux de ses personnages qui accrochaient un cadenas à un pont au-dessus du Tibre et jetaient la clé dans le fleuve en se jurant fidélité jusqu'à l'éternité.

Depuis, certains de nos ponts croulent sous les cadenas et deviennent comme des témoins de la vie amoureuse des habitants de la ville !

Un symbole à contre-courant

Le cadenas, symboliquement, emprisonne l'amour et « menotte » les amoureux, il devient en cela synonyme d'un enfermement dans un état amoureux peu propice à l'ouverture sur le monde extérieur. Or, dans une société où les couples se font et se défont bien plus facilement qu'au début du siècle dernier, il apparaît curieux que ce phénomène se développe avec autant d'ardeur. Un paradoxe qui rassure les jeunes amoureux, à n'en pas douter…

Le pont des Arts comme symbole romantique

Cette forme de romantisme existe dans beaucoup de villes à travers le monde, mais c'est tout naturellement qu'à Paris – la ville romantique par excellence – il a des répercutions bien plus grandes qu'ailleurs. En effet, la Seine, comme tous les fleuves, est aussi symbole du temps qui passe. Apposer un cadenas au-dessus du fleuve est alors conçu comme une immobilisation du courant, un arrêt du temps. Il apporte donc la notion d'éternité. Et on le sait, lorsqu'on s'aime, c'est pour la vie, pour le meilleur et pour le pire…

Dans la capitale, le pont des Arts est celui qui correspond le mieux à l'esprit romantique :

- il est piéton (ce qui le rapproche de la pureté associée à l'Amour, car moins entaché par la pollution des automobiles…) ;
- il surplombe la Seine avec légèreté : son armature laisse la possibilité aux passants de contempler le fleuve ;
- il est central, reliant l'Institut de France à la Cour carrée du Louvre ;
- c'est un lieu où les gens aiment se poser pour discuter et pique-niquer en profitant de la vue ; les peintres y installent leur chevalet ; les amoureux viennent s'y embrasser ;
- il a été chanté par les poètes depuis sa construction au début du XIXe siècle : Serge Gainsbourg, Philippe Clay, Alain Souchon, Georges Brassens, Saint-Germain…


Ma rencontre avec Yoanna

J'ai rencontré Yoanna un mercredi midi dans la ville où nous habitons tous les deux. Dans la même rue comme je l'ai appris plus tard, moi au 6, elle au 36 !

Elle avait l'air bien ennuyée de devoir me demander un petit service. Moi, je me disais justement ce matin-là que j'avais bien de la chance dans la vie alors ça tombait bien, j'étais toute prête à lui rendre, ce petit service.

C'est étrange comme un petit quelque chose, un petit signe d'entraide peut apparaître à notre époque comme un acte formidable pour celui qui le reçoit. Non, en fait, ce n'est pas étrange, c'est plutôt triste ...

Elle était vraiment contente, Yoanna, elle qui a eu bien des soucis récemment. Alors je lui ai donné mon numéro de téléphone pour pouvoir lui rendre d'autres petits services quand elle aura besoin, pour lui simplifier un peu la vie.

Aujourd'hui, elle m'a rappelée, elle était encore un peu embêtée de me solliciter.
Nous nous sommes donc revues, je l'ai conduite au marché. En route, nous avons discuté, on apprend à se connaître peu à peu. Elle était encore drôlement contente. On s'est fait la bise. On se reverra surement un prochain samedi.

En rentrant, Olivier m'a demandé pourquoi je revenais du marché avec une trace de rouge à lèvre sur la joue ;-)

Je suis heureuse d'avoir une nouvelle amie !

dimanche 24 juin 2012

Dans la magie du marais poitevin ...

Amoureux de la nature, Amateurs de balades et de randonnées vélo, venez découvrir ce havre de paix qui saura vous accueillir dans son cadre naturel entre Terre et Eau.
La commune est composée de 2 villages : Sansais perché sur un coteau bocager et La Garette village accroché au flan d’un tertre, situé en plein cœur du Marais Poitevin. Village de la commune de Sansais, La Garette a conservé les traits du passé : c’est le type même du hameau maraîchin où les maisons ont un double accès, par l’eau et par la rue.
Le Roi Henri IV est passé par le village en 1576. C’est aussi à La Garette, que les toutes premières promenades en barques ont débuté en 1930.


La commune de Sansais-La Garette se trouve dans le Marais Poitevin (grand site de France et site classé), et fait également partie d’une zone géographique présentant un intérêt historique et archéologique.
Dans ce village, vous trouverez des artisans, des crêperies, des restaurants où vous dégusterez les principales spécialités du pays : matelote d’anguilles, fricassée d’anguilles, lumas farcis, sauce aux lumas, mogettes du marais avec son jambon de pays, et ses fromages de chèvre.
Pour vous loger vous trouverez des gîtes, des chambres d’hôtes, un camping, piscine mini-golf, terrain de tennis, jeux pour enfant. Mais aussi un centre équestre « La Maison du Cheval », et bien sûr, des embarcadères toujours prêts à vous faire découvrir en barques traditionnelles tous les secrets du marais. A l’issue de ces promenades bucoliques vous comprendrez pourquoi ce site a été surnommé « La Venise Verte ».

J'ai découvert Sansais, berceau de ma grande amie de lycée et je m'y ressource merveilleusement à chaque fois qu'elle m'accueille dans le cadre calme et verdoyant du confortable gîte de sa maman. Un vrai bonheur !