lundi 27 août 2012

L'histoire de Psyché


Bouguereau  l'amour et Psyché, enfants
Bouguereau, l'enlèvement de Psyché
F. Gérard, l'amour et Psyché
Füssli, Amor und Psyche... au centre :
Canova, Psyché réanimée par le baiser de l'amour
(au Louvre, absolument magnifique)


Psyché est un personnage mythologique qui apparaît dans le roman d'Apulée, les Métamorphoses, épisode probablement inspiré d'un original grec.


Psyché est la fille d'un roi. Elle a deux sœurs aînées. Les trois jeunes femmes sont d'une extrême beauté, mais seules les deux sœurs de Psyché trouvent un époux. Les autres prétendants trouvent Psyché de toute beauté, ils lui vouent même des cultes, adorent la contempler mais ne la demandent jamais en mariage. En effet, la jeune princesse est tellement belle que des milliers de personnes viennent la contempler et l'adorer comme une divinité. Aphrodite, jalouse de la beauté de la jeune fille et offensée par un tel sacrilège, ordonne à Éros de la rendre amoureuse du mortel le plus méprisable qui soit. Cependant, alors que le dieu s'apprête à remplir sa mission, il tombe lui-même amoureux de Psyché en se blessant avec l'une de ses propres flèches ...

L'histoire d'Amour et Psyché est une belle métaphore de l'union qui existe entre l'âme et le désir pour produire le fantasme.Tous deux donneront d'ailleurs naissance à une fille, prénommée Volupté (si, si !).

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mercredi 22 août 2012

Sur la route des pigeonniers du Tarn

Durant notre court séjour autour de Gaillac, nous nous sommes pris au jeu de la chasse au pigeonnier !
Ces petites constructions sont en effet ravissantes et de styles très différents. 
Nous n'avons pas pu repérer tous ceux indiqués sur la carte mais, aux aguets,  nous en avons quand même croisés quelques uns et rencontrés d'autres, non répertoriés, par hasard.



« Dans les temps anciens, le droit de posséder un Colombier revêtait différents aspects…
Dans le Nord de la France, le droit de colombage était exclusivement partagé par les grands propriétaires terriens comme les Seigneurs ou les Abbayes à condition de posséder au minimum 50 arpents de terre, soit 25 hectares… Par contre, dans le Sud, ce droit ne s’appliquait pas puisque déjà, en 1682, Simon d’Olive, Conseiller au Parlement de Toulouse, avait déclaré « il est convenable qu’il soit permis à tout le monde de bâtir un pigeonnier »…

C’est ainsi qu’un bon nombre de pigeonniers apparurent dans le Sud de la France ! »


A QUOI SERVAIENTLES PIGEONNIERS ?

La présence d’un pigeonnier représente une source derevenus importants à deux niveaux :

***La Colombine : c’est la fiente du pigeon. Elle est nécessaire aux cultures de chanvre, du tabac, aux vergers, aux potagers ainsi qu’à la vigne.

***Le Pigeonneau : la viande tendre du pigeonneau est prisée contrairement à d’autres gibiers plus forts en goût. Il faut préciser que l’élevage des ovins procure la laine et le lait et les bovins servent surtout aux travaux des champs. La viande du pigeonneau est non seulement appréciée mais surtout très disponible.



LES TYPES DE PIGEONNIERS…

Voici les types de pigeonniers dits « isolés ou indépendants »

•Le pigeonnier « Pied de Mulet » ou Toulousain

•Le pigeonnier sur Piliers

•Le pigeonnier sur Arcades

•Le pigeonnier Tour cylindrique

•Le pigeonnier Tour Carrée

•Le pigeonnier Tour Polygonale

•Le pigeonnier Porche

•Le pigeonnier Tour intégrée à l’habitation


Dans le Tarn, il existe quelques variantes dues principalement à la forme de la toiture du pigeonnier. C’est ainsi que l’on trouve :

•Le type « Gaillacois » avec sa toiture haute et effilée à deux angles de pente, souvent appelée « Queue de vache »

•Le type « Castrais » qui possède une toiture en forme de clocheton reposant sur une caisse en bois percée d’orifices pour le passage des pigeons.

•Le type « Saint-Sulpice ou Albigeois » avec sa toiture à quatre pentes presque plat.


St-Paul Cap de Joux

Pigeonnier sur quatre piliers massifs ornés des traditionnels « capels et chapiteaux » Vous remarquerez qu’un des piliers possède un capel différent des trois autres. Il est doté d’une très belle caisse à colombages avec pans de bois en croisillons et briquettes. La toiture à quatre pentes aux arêtiers en tuiles canal est surmontée d’un lanternon agrémenté d’une originale lucarne très allongée. L'ensemble de la couverture est en tuiles plates. L'épi de faîtage est composé d'un simple pot retourné.

Chemin d’accès :
sur la D112, dans le village de St-Paul Cap de Joux, prendre le chemin du Souc, le pigeonnier est sur votre gauche.



Puylaurens
Pigeonnier sur arcades doté d’un remarquable clocheton mesurant un peu plus d’un tiers de la hauteur totale et couvert d’ardoises de type « écailles de poisson » Comme tout type de pigeonnier « Castrais », l’envol des pigeons se fait uniquement sur la base du clocheton. Ici, les trous sont superposés en pyramide et cela sur trois faces. L’épi de faîtage représente une boule en céramique sur une quille à socle carré. Les arcades massives présentent de larges randières à plat.

Chemin d’accès :
de Puylaurens, prendre la D92 de Vielmur-sur-Agout. A 3,5 km, se garer à l’Eglise St Jean.
Le pigeonnier se trouve sur votre droite de l’autre côté de la route.


Lempaut

Réhabilité par les compagnons bâtisseurs, c’est le pigeonnier type « castrais » par excellence… Remarquable de finesse et d’élégance, ce pigeonnier repose sur quatre piliers de faible hauteur terminés par un capel et un joli chapiteau taillé en quatre demi lune. La caisse laisse apparaître des pans de bois en croisillons sur trois faces. L’ensemble est couvert d’un toit à quatre pentes en ardoises type « écailles de poisson », surmonté d’un clocheton typique orné d’une grille d’envol. Tout en haut, l’épi de faîtage représente un pigeon sur une boule coiffant une pyramide.

Chemin d’accès :
en partant du village de Lempaut, prendre la direction de Blan, premier chemin à droite direction château de Padiès, le pigeonnier se trouve sur votre droite. Se garer sur le bas-côté de la route.


Fréjeville

Toute la finesse et l’élégance du pigeonnier en forme de « Tour Ronde »… Il en existe quelques exemplaires dans le Tarn qui se démarquent par une toiture de type « Castrais » couverte d’ardoises en écaille… Une fine randière en pierre blanche en débord ceinture le
pigeonnier le protégeant ainsi des prédateurs. Sous le clocheton, se trouve la caisse carrée en bois pour la sortie des volatiles. Vous remarquerez le bel épi

Chemin d’accès :
par la D112, emprunter la D50 direction Fréjeville. Tourner à gauche en direction des silots. Puis à droite direction « Roussélis ». Enfin, prendre à gauche direction « Le Rouch » jusqu’au pigeonnier.



Graulhet

Une curiosité ce pigeonnier car il représente le type sur piliers de grès avec son capel et une toiture de type « Pied de Mulet ». L’ensemble du colombage est constitué de pans de bois à croisillons et de briquettes de pays. La partie haute en brique foraine, couverte de tuiles « canal », possède une contremarche en bois percée de trous d’envol. Vous remarquerez une belle génoise ainsi que six épis de faîtage représentant une quille et une autre sur laquelle est perché un pigeon.

Chemin d’accès :
de l’office de tourisme, prendre le pont Neuf, tourner à gauche (attention au sens interdit, faire le tour de la place) jusqu’au bout de la route des Peseiynes. Au feu, tourner à gauche. Le pigeonnier se trouve sur le pré de Millet sur votre droite.


Gaillac

La tour carrée est construite entièrement en briques foraines typiques de la région. La toiture à quatre pans, presque plate, est de type « Saint Sulpice » Elle est couverte de tuiles « canal ». L’ensemble est entouré de quatre randières différentes dans le but de protéger les trois niveaux du pigeonnier. L’envol se fait par deux pierres percées de neuf trous au deuxième niveau et deux autres au troisième niveau de douze orifices.

Chemin d’accès :
en partant de l’office de tourisme, traverser la place St Michel. Prendre à gauche la rue de la Courtade. Traverser le pont de l’Hom. Le pigeonnier se trouve dans le jardin du Muséum d’Histoire Naturelle Philadelphe Thomas à droite après le pont.


lundi 20 août 2012

Coup de coeur pour Penne d'Albigeois



Un endroit magique découvert à la tombée du soir ... personne dans les ruelles, on entendait juste dans les maisons quelques bruits de cuisine ou de discussions tranquilles dans les jardins.
Comme j'aimerais poser mes valises pour un petit séjour ici dans le calme et la fraîcheur des maisons de pierre aux murs épais au milieu de toute cette nature ... 



Rendons à César .... Bravo à Vrinini pour ses belles photos !
V oyageurs, détournez votre chemin pour aller jusqu’à Penne. Cela en vaut la peine. Montez les ruelles sinueuses du village pour accéder à l’imposante forteresse médiévale. Bâtie au moyen-âge, la construction est un vestige de l’architecture militaire occitane. Au sommet de ce piton rocheux, l’édifice semble prendre son envol. De là, le regard du visiteur s’échappe sur la nature sauvage de la forêt de Grésigne et l’Aveyron qui coule en bas. 
Charme…
Penne village de charme, dénommé nid d’aigle ou citadelle du vertige, se dresse telle une sentinelle muette au-dessus des Gorges de l’Aveyron, entre Albigeois, Quercy et Rouergue. Les ruelles sinueuses du village ont gardé l’atmosphère d’antan et vous mèneront jusqu’au château.

…et vertige
Construit sur un éperon rocheux, ce château médiéval est un lieu dont les origines remontent au temps des chevaliers et des seigneurs du moyen-âge. Ce site unique en Midi-Pyrénées, préservé et fascinant, s’adresse au promeneur comme au médiéviste averti. On monte à la conquête du château fort et on découvre un chantier en activité, véritable livre d’histoire ouvert sur la construction d’un château, le catharisme, la vie au moyen-âge.
Une belle aventure humaine qui vous plongera au cœur de la vie des bâtisseurs d’autrefois.


mardi 14 août 2012

Mon petit coin de Brière


... et pas n'importe lequel  : La Mare Aux Oiseaux sur l'île de Fedrun à Saint Joachim, la table d'Eric Guérin.
Pendant une soirée, nous avons été les hôtes de ce haut lieu de gastronomie au milieu des marais.  Régal des yeux, plaisir des papilles !



Tout commence avec l'apéritif pris dans le jardin magique, à la fois basse-cour des miracles et décor de rêve pour week-end à la campagne. En voici quelques images :






Nous rejoignons la salle à manger pour commencer notre parcours gustatif. Nous prenons place sous un tableau figurant selon Olivier la lampe d'Aladin revisitée.


Nous avons choisi un menu Cuisine d'Auteur "COEUR DE BRIERE, TERRE, MER ET MARAIS" proposé sous la forme d’une Carte Blanche au Chef, sur une variation de 7 plats…

"Pousses d’Artichauts fondantes, yaourt de Chèvre, feuilles de Belotta XXL,
bouillon Melon-Citron bien frais, et caviar de Poissons volants"

"L’Avocat comme un Foie gras végétal, coeur Homard et jardin secret"


"Pressé de Foie gras et Macadamia, Anguille fumée, et jardin secret, Pomme, Pousses ; croustillant et vinaigrette Caramel au beurre salé"




"Dos de Saint Pierre, semoule végétale et pétales de Tomates anciennes, Croq’ Pastèque"






Canard de chez Burgo à Challans brûlé à la feuille de figue, melon snacké au poivre, girolles et émulsion de laitue



                   

Rocher parmesan aux fruits secs, crème de cacahuète









"Tube Rhubarbe, cœur tarte au Citron, biscuit Menthe fraîche"




Et pour terminer 
quelques petites douceurs
 pour la route !


lundi 13 août 2012

Rêves de villas

Quelle chouette promenade-découverte que celle que propose l'Office du Tourisme de Pornichet sur Sainte Marguerite, quartier de Pornichet. Cela vaut le détour et merci à Manuella notre guide !


La visite commence la Pointe de Congrigoux autour de la table d’orientation pour une petite histoire de Pornichet (jusqu'en 1941 rattaché au département de la Loire Inférieure donc à la BRETAGNE !!!) : les libraires, les paludiers, les vignerons ... Puis la folie des bains de mers initiée par les Britanniques ... Pas de sieste sur la plage ! Non, seulement des bains de mer à la lame ...

Petite explication : le bain "à la lame", résidait dans l’abandon des baignoires pour soumettre les baigneurs "à l'ondulations et au brisement des vagues". La pente très douce de la plage autorisait cette pratique, et des "guides-jurés", excellents nageurs nommés par l’administration, étaient chargés de conduire les malades (lorsque le bain était encore essentiellement médical) dans l’eau, de les surveiller et de les protéger contre la violence des lames.

Le blason de Pornichet date de 1912 et c'est à lui seul une publicité pour le côté maritime de la ville. On y voit des dauphins (colonie au large), Coquille St Jacques (symbole de prospérité), des pins (essentiels pour fixer les dunes), l’île de la Pierre percée en hommage au livre "La roche aux mouettes" écrit par Jules Sandeau, amant de Georges Sand. Le livre destiné aux enfants eut beaucoup de succès et contribua à l'attrait de Pornichet.
Enfin, la devise "Neptune amie est favorable au nageur", clin d'oeil à la devise de Nantes.

La visite de Ste Marguerite et de ses villas va commencer ... Quelques mots sur son origine :
En 1880, Charles Mercier achète une vingtaine d'hectares de dunes entre la pointe de Chemoulin et Bonne-Source. La petite histoire locale prétend que sa fille Marguerite étant de santé fragile, le corps médical lui préconise l’air marin pour récupérer ses capacités physiques. La réalité est tout autre, puisque Charles Mercier, fils d’une famille de chirurgiens réputés, préfère s’exiler à Pornichet pour fuir les foudres familiales déclenchées par son mariage avec Juliette Hinrie, une simple couturière.
En 1886, il y crée un lotissement appelé Sainte-Marguerite, en référence au prénom de sa fille.
Pour maintenir la quiétude de ce quartier, il rédige un cahier des charges très strict stipulant notamment que les propriétaires se devaient de construire une maison cossue du même prix au moins que le terrain acheté et d’abattre le minimum d’arbres afin de ne pas mettre en péril la dune.
Adjoint spécial de la commune de St Nazaire, dont Sainte-Marguerite dépendait alors, il a assisté à la création de la commune de Pornichet née d’un prélèvement sur celles de Saint-Nazaire et d’Escoublac, et il en fut nommé maire le 13 mai 1900.


De la pointe de Congrigoux, on remonte l'avenue des Bleuets.

En 1886, Charles Mercier fait bâtir KER JULIETTE Œ, du prénom de sa femme. Faite en granit local (petite carrière trouvée sur place), de style britannique, cette villa présente un foisonnement de frises végétales (vogue du romantisme), de mosaïques, d'épis de faîtage rehaussés par des couleurs chatoyantes à la gloire de son propriétaire. Les balcons sont en bois plutôt qu'en fer forgé (contrainte imposée par l'air salin). CLIC Ker Juliette, pour l'amour d'une couturière

Dans ce quartier, les villas portent des noms car si les rues ont été tracées et baptisées par Charles Mercier avec le prénom des femmes de sa famille, il n'y a pas de numéros. CLIC Pourquoi les villas ont un nom ?

Les maisons ont des styles divers, certains aristocrates ayant suivi le boom du régionalisme après la 1ere guerre mondiale. Ici une villa de style basque comme on en trouve beaucoup.
On découvre dans ce quartier de charmants petits chemins arborés comme celui-ci que l'on attrape à droite après la villa des "Dormeurs". On continue impasse Adelaïde qui se prolonge par un nouveau petit sentier pédestre avant de devenir avenue. On poursuit à gauche l'avenue de Cavaro.


A l'angle, la Maison Laetitia , jadis Ker Jeannette et surnommée le Vice, a été le cadre de tournage de quelques séquences des films La Baule les pins et Priez pour nous.
CLIC Laetitia, villa de charme
A côté, la Villa Rita, auparavant La Vertu, en était une dépendance.

On remonte un peu l'avenue et sur la gauche, La Villa Le Bourbonnais Ž aurait été construite en 1900. On remarque le nom inscrit dans la lucarne très bien conservée et la petite véranda pour se protéger du soleil à chaque instant car être bronzé était considéré comme vulgaire à l'époque.

A droite, on prend l'avenue Caroline jusqu'à la villa Marie Anne sur la droite, ancienne maison de pêcheurs, à l'origine une dépendance de la villa Bourbonnais, pour le logement des domestiques.

A gauche, on remonte l'avenue Juliette. La villa Hunaudière sur la droite en haut de l'avenue pourrait avoir comme origine la hune d'un bateau ou la région du Mans. Porte d'entrée de la villa Ar Bann, il s'agissait de l'écurie avec le logement du palefrenier au dessus.Un petit regard sur la gauche : une villa au toit de chaume, caractéristique des chaumières brièronnes non loin de là.

Puis à droite, on commence à descendre l'avenue des chênes verts et on découvre la villa Ar Bann  ("les rayons" en breton) datant de 1899 de style italien avec sa tour octogonale et son toit de tuiles.Jean Becquerel, célèbre physicien et prix nobel la rebaptise ainsi en 1907.
Le bas-relief au dessus de la porte d’entrée figure une querelle de becs …
CLIC Ar Bann, villa de physicien

Ker Gaïdic  (la maison de Marguerite) en face date de 1886 a la particuliarité de présenter une échauguette (guérite en pierre construite sur une muraille) et un oriel (fenêtre en saillie sur une façade).

En bas de l’avenue sur la gauche, se dresse Ker Avor .

A la fin des années 1880, deux frères originaires de Belgique, Ernest et Ferdinant Ortmans, s’associent avec Charles Mercier et achètent de vastes terrains au bord de la mer. Ferdinant fait construire sur une haute dune la majestueuse villa Ker Arvor. Propriétaire du terrain situé en face, son frère Ernest pour ne pas obstruer la vue sur mer de son frère doit imaginer une maison siffusamment basse. Pour cela, il achète les plans du pavillon du Maroc à l’exposition universelle de 1889 et fait édifier l’étonnante villa Ker Phia.

On traverse l'avenue du littoral pour rejoindre le bord de mer et on imagine Ker Phia B se dressant là face à la mer sur la gauche … CLIC Ker Phia : un petit bout de Maroc à Sainte-Marguerite

Si le cahier des charges de Charles Mercier interdisait notamment les magasins ou casino, jugés trop "citadins", il n'en a pas moins fait construire en bord de mer le luxueux hotel de Sainte Marguerite , aujourd'hui hélas détruit et remplacé par un immeuble moderne jouxtant un casino dans la villa nommée Ker Maddy qui a perdu maintenant l'éclat de jadis.

On quitte le boulevard de l'Océan à droite pour l'avenue des roches et revenir avenue du littoral pour découvrir les villas Marie Caroline et Goadik  puis Ker Yette

Avant de rejoindre la Pointe Congrigoux, la visite se termine avec la villa Fleurs de France  édifiée en 1895 par Monseigneur Choquet, vicaire parisien et aumonier du Duc d’Orléans. Elle aussi a hélas perdu les décorations et éléments d'architecture qui faisaient sa beauté.


On a maintenant envie d'en savoir plus sur les magnifiques villas de Bonne Source, des dunes de Mazy ou de la Baule-les-pins. A suivre ... ;-)

vendredi 10 août 2012

Plaisir d'écouter Sweet Mama et son washboard


C'est quoi un washboard ? 

Ben ... une planche à laver, pardi !!!


"Drôle de parcours que celui du washboard! Voilà un ustensile ménager qui n’aurait pas dû quitter les mains des lavandières noires occupées à nettoyer les habits blancs des non moins blancs et coloniaux gentlemen et ladies de Caroline et de Nouvelle Orléans. Oui mais voilà, pour oublier ces mêmes blancs et les épines des plantes à coton, les hommes de couleur ont su - par quelle magie ? -dévier de son usage originel, de son cours classique, la planche à laver pour en faire une des bases rythmiques des plus étonnantes. Une base rythmique qui sera reprise dans une bonne part de la musique afro-américaine. Remember le film sur les bateaux à aubes descendant le fleuve Mississipi. Les femmes briquent, les hommes créent un instrument de musique et se l’approprient en exclusivité. Même objet, deux destins. 


Cruauté linguistique, “la” planche à laver devient “le” washboard. Cruauté des moeurs, le washboard sera un instrument de mecs ! Depuis, avouons-le, le washboard n’a pas une très bonne réputation auprès des “batteurs classiques”. Le washboard, ça fait vraiment trop folklore, c’est pas très gratifiant et pas aussi spectaculaire qu’une descente de toms. Allons donc! Vous n’avez qu’à écouter la ravissante Catherine Girard du groupe Sweet Mama pour vous convaincre du contraire. Surtout lorsque qu’elle vous tait la locomotive vapeur lâchée à plein tube. Tchou-tchou ..." 
Quelle est la composition du sien ? 

"Une tôle ondulée en aluminium, une planche à laver en zinc, un morceau de marchepied de camion, une série de tiges métalliques fines pour donner l’impression des balais, deux cymbales rivetées, une poêle, et un wood block. C’est fait maison." 



En savoir + sur Sweet Mama : http://www.jazzdanslebocage.com/sweetmama.htm

jeudi 9 août 2012

Mesquer, entre terre et mer ...

Côté Terre : Le bourg de Mesquer

Surnommé autrefois la petite capitale du sel, Mesquer, et ses villages, recèlent de nombreux vestiges, notamment de vieilles bâtisses qui vous charmeront par leur authenticité.



Côté Sel : Les Marais Salants


Suivez les traces des aigrettes et hérons cendrés et partez à la découverte des marais salants de Mesquer-Quimiac. Au détour d’un sentier ou accompagné de nos paludiers, le sel de Mesquer vous dévoilera tous ses secrets…

Côté mer : Kercabellec, Merquel, les plages et la pêche

Le port de Kercabellec, La Pointe de Merquel, les parcs ostréicoles, les plages de sables fin… autant de richesses pour profiter au maximum des bienfaits de l’air marin dans un environnement calme et serein…



La journée des Peintres en Liberté invite les peintres amateurs à venir réaliser une toile à Mesquer dans un périmètre défini.







Valentine représente la famille et réalise un paysage inspiré de la plage de Sorlock que j'ai fréquentée, enfant. Le coin n'a pas trop changé !







Lucas, outsider, croque le paysage au crayon.


Toutes les infos sur http://www.mesquerquimiac.fr/

lundi 6 août 2012

Gabin by GABIN



Vraiment un super CD (impossible à trouver hélas) avec ces 2 titres préfèrés,  l'un me fait planer ...



et l'autre me donne la pêche !




dimanche 5 août 2012

Ecouter ...

Écouter est peut-être le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu'un... C'est lui dire, non pas avec des mots, mais avec ses yeux, son visage, son sourire et tout son corps: tu es important pour moi, tu es intéressant, je suis heureux que tu sois là... Pas étonnant si la meilleure façon pour une personne de se révéler à elle-même, c'est d'être écoutée par une autre!

Écouter, c'est commencer par se taire... Avez-vous remarqué comment les "dialogues" sont remplis d'expression du genre: "C'est comme moi quand..." ou bien "Ça me rappelle ce qui m'est arrivé..." Bien souvent, ce que l'autre dit n'est qu'une occasion de parler de soi. Écouter, c'est commencer par arrêter son petit cinéma intérieur, son monologue portatif (...).

Écouter, c'est vraiment laisser tomber tout ce qui nous occupe pour donner tout son temps à l'autre. C'est comme une promenade avec un ami: marcher à son pas, proche mais sans gêner, se laisser conduire par lui, s'arrêter avec lui, repartir avec lui, pour rien, pour lui.

Écouter, ce n'est pas de chercher à répondre à l'autre, sachant qu'il a en lui-même les réponses à ses propres questions. C'est refuser de penser à la place de l'autre, de lui donner des conseils et même de vouloir le comprendre.

Écouter, c'est accueillir l'autre avec reconnaissance tel qu'il se définit lui-même, sans se substituer à lui pour dire ce qu'il doit être. C'est être ouvert à toutes les idées, à tous les sujets, à toutes les expériences, à toutes les solutions, sans interpréter, sans juger, laissant à l'autre le temps et l'espace de trouver la voie qui est la sienne.

Écouter, ce n'est pas vouloir que quelqu'un soit comme ceci ou comme cela, c'est apprendre à découvrir ses qualités qui sont en lui spécifiques. Être attentif à quelqu'un qui souffre, ce n'est pas de donner une solution ou une explication à sa souffrance, c'est lui permettre de la dire et de trouver lui-même son propre chemin pour s'en libérer.

Écouter, c'est donner à l'autre ce que l'on ne nous a peut-être jamais donné: de l'attention, du temps, une présence affectueuse.



mercredi 1 août 2012

Val, artiste sculpteur


UN ENORME COUP DE COEUR !


" L'homme, ses émotions, ses sentiments, ses doutes, sa grandeur, sa petitesse, sa résignation, sa lutte, son attente face à la force du destin, son destin unique dans un monde gigantesque, infini, peuplé de milliards d'hommes... voilà tout ce qui m'intéresse. "


" Je vis notre univers de villes, de paysages, de reliefs, j'imagine chacune des images et les réunit dans un tout, je crée des trajectoires et des possibles, je ressens des rythmes qui nous dépassent, je fuis l'ennui. "





" L'homme marche, vit, agit, il aime, vibre, avance sur un rythme imperceptible qui ne lui appartient pas. Toutes ces existences qui se suivent et se ressemblent... "


Depuis Avril 2004, date à laquelle elle fait sa première exposition à Bangkok, le travail de VAL a été exposé de manière permanente dans des galeries à Bangkok en 2005, puis à Hong Kong en 2006, à Singapour et en France en 2008 et enfin en Chine et à Taiwan en 2009.
 Après plusieurs expositions solos dans ces différents pays en 2010 et sa participation remarquée à la Shanghai Art Fair 2010 et dans le cadre du Jing’An International Sculpture Project avec la présentation d’une sculpture monumentale nommée “Urban Life”, VAL est maintenant devenue une sculpteur renommée en Asie ainsi qu’en Europe. http://www.sculptureval.com/fr